Texte (1)

J'essai de recommencer à écrire ... C'est pas génial , mais bon au moins j'ai essayée ^^ Mais bon c'est un peu mélodramatique je crois ... Et c'est bizare car je pense que ce que j'ai écrit c'est tout à fait le genre de texte qui m'éxaspère ... XD
Ce texte est bien entendu fictif même si je suis certaine que lorsque l'on écrit on ne fais rien au hasard ...




C'est drole comme un être peut prendre à ce point possession de mon corps . Un être qui semblait pourtant si frêle , si innocent et si inadapté à s'attaquer à une forterresse telle que moi : Moi , un chateau inexpugnable avec des fenêtres de braise qui chauffe tellement fort qu'elles en brulent mes paupières . Une forterresse muette et froide dont jamais plus , je le sais , la porte s' ouvrira pour laisser passer entre ces pointes la douceur d'une langue inconnue . Un édifice vieux d'une vingtaine d'année , mais qui porte déjà des fissures profondes , témoignage intense et involontaire , de mon addiction .
Savez vous ce que celà fait de se sentir prisonnière sans pour autant avoir les poignets liés ? Prisonnières par une simple autodestruction de sa propre liberté . Non ce ne serait pas dire la vérité . Même si je ne saurais te reprocher la moindre chose ... C'est toi . Toi qui m'a tout enlevé . Autrefois ma bouche ne ressemblait pas à un austère pont levis éternellement clos . Mais tu es apparus et je n'ai su resister longtemps à tes douces attaques , à tes sourires poignants .
Dans tes yeux noirs je vois l'espoir . Une pupille scintillante qui me répète " fais moi confiance" . Ces yeux qui me transporte et qui me rende si faible en te rendant si fort . Tu avais trouvé , outre la clef pour ouvrir mon coeur , la petite cuillère qui me ramassait si bien quand je m'écrasait par terre .
Mais tu es partis et c'est la haine , chaque jour , qui remplace un peux plus l'amour . Deux sentiments si douloureux , responsablent de mes marques , creusées par les ruisseaux salés qui deferlent de mes paupières à chaque fois que je pense à toi . Tout le temps . Parfois j'hurle à m'en bruler le couloir , je te demande de m'épargner quelques minutes . Je te supplie de ne plus entrer dans ma tour , de ne plus percer mon coeur . Autrefois ma voix était chaude et ma gorge ne ressemblait pas à un froid couloir ou chaque son devient rauque . Il y à des lointains hier où ma tête m'appartenait encore et où aucune muraille n'était dréssée . Mais tu t'es emparé de moi , de mon corps , de mon coeur , de mon âme .
Mais de la même façon que l'on n'abandonne pas son territoire , tu n'avais pas le droit de me laisser . Quand j'ai vu ces valises que tu remplissait avec ce sourire de vainqueur , j'ai compris ma défaite . Mais je ne me suis pas battue . J'ai perdue avant même d'avoir lancé le premier missile , mes canons sont rester vide , propre et coopérant . Mais tu avait affuté tes armes . Je n'avait plus que toi mais , toi , tu pensais à ton avenir . J'avais beau ouvrir mes yeux je n'aurais jamais su m' imaginer un seul instant sans toi . Mais quand j'ai vu ces deux valises prêtes à éclater comme le morceau de chair qui me servait de coeur je me suis sentie si mal , si mal , mon amour .
Aujourd'hui , je n'ai plus rien à blesser qui sois vierge de coup .
Tu m'as assainé le dernier coup , le plus dur , quand tu m'a avoué que c'est avec une autre que tu t'imaginais . Une autre , tu ne savais pas encore qui , mais à qui tu à déjà prévu de dire oui , ce petit oui précieux que tu ne m'a jamais dit .








Chaque phrase en italique correspond à une phrase de la chanson De tes rêves à mes rêves , de lynda lemay .
J'ai tenté d'utiliser un vocabulaire militaire ou appartenant au chateaux comme Mollière le fait dans Dom Juan , ou encore comme on peut le voir dans les Liaisons Dangereuses de Laclos .